Vos questions
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La première séance est avant tout un temps de rencontre permettant les prémices d’un lien thérapeutique. En effet, au delà des éléments techniques utilisés par le psychologue, c’est véritablement la relation que vous allez construire avec votre psychologue qui sera au coeur du travail thérapeutique. Il est donc important de se sentir en confiance, écouté et d’avoir mutuellement une communication fluide. Si cela n’est pas le cas, il faut pouvoir se sentir libre de consulter la personne qui vous conviendra le mieux.
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Les séances ont une durée moyenne de 1 heure pour un entretien classique et 1 heure 30 dans le cadre d’une passation de tests (bilan psychologique).
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Chez l’enfant :
Troubles du sommeil
Propreté non acquise ou perdue
Phobies
Troubles du langage et des apprentissages
Troubles du comportement
Difficultés scolaires
Événements bousculant les habitudes de l’enfant :
nouvelle naissance
séparation, famille recomposée
maladie, décès
harcèlement scolaire
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Chez l’adolescent :
difficultés relationnelles
faible estime de soi, difficulté à s’approprier son corps
anxiété, dépression, tentative de suicide
troubles du comportement alimentaire
agressivité, violence, fugue
difficulté à gérer ses émotions
des inquiétudes vis à vis de la scolarité :
insolence, sentiment d’injustice constant
échec scolaire
projet professionnel qui inquiète
absentéisme
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Pour l’accompagnement périnatal :
désir d’enfants
projet de grossesse
annonce d’un diagnostic
risques de naissances prématurées
babyblues et dépression post-partum
difficulté à se sentir parents
accouchement traumatique
Soutien à la parentalité :
guidance parental
thérapie systémique
difficulté relationnelle avec son enfant
épuisement, manque de reconnaissance
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La psychothérapie auprès d’un enfant ou d’un adolescent peut lui permettre un espace de confiance, sécurisant où le patient se voit entendu et compris dans sa problématique actuelle en lien avec son âge, son schéma familial ou son environnement social et scolaire.
La thérapie passe avant tout par la parole, le jeu, le dessin afin de l’aider à comprendre ses difficultés, les apprivoiser et les surpasser.
La thérapie peut également faire appel à des outils plus techniques tels que des tests cognitifs et/ou projectifs. Ces outils sont utilisés dans le cadre d’un « bilan psychologique » qui permet une approche globale des fonctionnements de la sphère intellectuelle et psycho-affective du patient testé.
Le bilan psychologique permet finalement une meilleure connaissance du fonctionnement interne du sujet et permet d’exposer certains éléments mettant en difficulté le sujet. Il peut être bénéfique lors de difficultés en classe, lors de problèmes de comportements ou irritabilité importante.
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La psychothérapie passe avant tout par la parole et peut être plus ou moins longue en fonction de la problématique et de la demande. La thérapie commence souvent par un moment de mal-être plus intense qui vous pousse à franchir les portes d’un cabinet de psychologie.
Le travail avec le psychologue vous permettra de mieux comprendre les raisons de ce point de rupture et vous accompagnera dans la compréhension de votre mal-être en tentant de définir avec vous les origines plus profondes de celui-ci. Finalement, la psychothérapie vise à retrouver les ressources psychiques nécessaires permettant une nouvelle lecture des éléments marquants de votre vie tout en retrouvant un équilibre interne nécessaire au « faire avec ».
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Comment se construit un bilan psychologique ?
Chaque passation de bilan se divise en plusieurs temps :
Une première rencontre afin de préciser votre demande et faire le point sur votre situation ou celle de votre enfant.
La passation des tests (entre 1h et 2h chacun). Il faut une séance par passation.
La cotation des tests ainsi que la rédaction du compte-rendu. Bien que vous n'y assistiez pas, il s'agit d'une étape importante du bilan.
La restitution du compte-rendu et l'explication en détail de son contenu.
Quand effectuer un bilan psychologique et qui peut le demander ?
Lorsque certaines difficultés s’installent à l’école ou à la maison, il est parfois utile de chercher à en comprendre la cause. Un bilan psychologique peut aider à déterminer ce qui se joue pour l'enfant et amener l'enfant et les parents vers une solution (orientation scolaire, outils de médiation à la maison...).
Un bilan psychologique complet est une évaluation de l’enfant sur deux aspects : cognitif et affectif.
Au-delà des difficultés scolaires, le bilan permet d’évaluer le développement intellectuel (QI) de l'enfant tout en prenant en compte son évolution affective.
Au dela du chiffre donné par le quotient intellectuel (QI), ce qui intéresse le psychologue clinicien dans le bilan, c’est la stratégie que l’enfant met en place face au problème rencontré. Le psychologue analyse ainsi effectivement toute la sphère cognitive, tout en incluant de nombreux éléments cliniques : son langage verbal et non verbal, son anxiété lors de la présentation des tests et du compte-rendu...
Le psychologue investigue ainsi l'ensemble du fonctionnement interne de l'enfant afin d'en comprendre toute sa dynamique et d'en souligner ses difficultés.
Très souvent, la demande de bilan psychologique vient des établissements scolaires en cas de signes de précocité ou en cas de fortes difficultés.
Cette demande peut aussi être faite par les parents, si certains signes ont été mis en évidence à la maison (grande émotivité, des angoisses précoces sur des sujets tel que la mort, un refus de l'autorité, des troubles du comportement...).
Enfin, plus rarement, le bilan psychologique peut être demandé par un professionnel de la santé dans le cadre d’un suivi.
Quels outils ?
Voici les outils du bilan psychologique que j'utilise :
Test psycho-cognitif :
WISC-V (Wechsler Intelligence Scale for Children). Test psycho-cognitif qui évalue le fonctionnement cognitif du patient de 6 ans et demi à 16 ans.
Tests psycho-affectifs réalisés à l’aide de tests projectifs :
TAT (Thematic Apperception Test). Epreuve de mise en récit à partir de planches figuratives abstraites.
AT9. Epreuve graphique d'imagination.
D10. Epreuve graphique d'imagination.
Seuls les psychologues cliniciens formés en psychométrie sont habilités à réaliser ces bilans.
Les limites du bilan psychologique
Le bilan psychologique ne doit pas être confondu avec un :
bilan de l’attention, qui permet de détecter des troubles spécifiques de l’apprentissage : hyperactivité, troubles dys (dyslexie, dysorthographie, dysphasie, dyspraxie, dysgraphie, dyscalculie).
bilan de personnalité, qui permet de détecter des troubles tels que la dépression, les TOC, l’anorexie, les psychoses, la schizophrénie...
Le psychologue clinicien n'est en aucun cas habilité à établir un diagnostic.
Quelles suites à ce bilan ?
Il permet de mieux comprendre les réactions de son enfant, ses besoins et ainsi mieux l'écouter et l'accompagner dans ses difficultés que ce soit à l'école ou à la maison. Le bilan aide à penser de potentiels aménagements spécifiques et un suivi en libéral.
Le bilan psychologique reste donc un outil de travail afin d'adapter par la suite une prise en charge, il n'est pas un but en soi.
Pourquoi ne faut-il pas abuser de ces tests ?
Le bilan psychologique est coûteux en terme de temps, d'argent mais surtout en terme d'investissement psychique. Il ne faut donc pas sous estimer les enjeux pour l'enfant d'une telle passation, notamment en terme d'éstime de soi et d'anxiété vis à vis des attentes parentales.